duminică, 12 aprilie 2009




" Oui ! Elle m’attendait ! reprit Érik, qui se prit à trembler comme une
feuille, mais à trembler d’une vraie émotion solennelle… elle m’attendait
toute droite, vivante, comme une vraie fiancée vivante, sur son salut
éternel… Et quand je me suis avancé, plus timide qu’un petit enfant, elle
ne s’est point sauvée… non, non… elle est restée… elle m’a attendu… je
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crois bien même, daroga, qu’elle a un peu… oh ! pas beaucoup… mais
un peu, comme une fiancée vivante, tendu son front… Et… et… je l’ai…
embrassée !… Moi !… moi !… moi !… Et elle n’est pas morte !… Et elle
est restée tout naturellement à côté de moi, après que je l’ai eu embrassée,
comme ça… sur le front… Ah ! que c’est bon, daroga, d’embrasser
quelqu’un !… Tu ne peux pas savoir, toi !… Mais moi ! moi !… Ma mère,
daroga, ma pauvre misérable mère n’a jamais voulu que je l’embrasse…
Elle se sauvait… en me jetant mon masque !… ni aucune femme !… jamais
!… jamais !… Ah ! ah ! ah ! Alors, n’est-ce pas ?… d’un pareil bonheur,
n’est ce pas, j’ai pleuré. Et je suis tombé en pleurant à ses pieds… et
j’ai embrassé ses pieds, ses petits pieds, en pleurant… Toi aussi tu
pleures, daroga et elle aussi pleurait… l’ange a pleuré… "

Gaston Leroux,"Le Fantôme de l'Opéra"

Raportul imagine-text, categoric nu este unu.Insa fiecare transmite ce are de impartasit, si Sid prin intermediul lor se arata hieroglific, poposind pe una din scarile vietii, in asteptarea de a fii inteles...

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Scuipa tot.